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Débat d'Orientation Budgétaire : Une dette abyssale !!

Une dette par habitant deux fois plus élevée que les communes de population comparable.


Le dernier conseil municipal du jeudi 21 mars était notamment consacré au Débat d'Orientation Budgétaire (DOB). Le DOB permet d'informer les élus sur l’évolution de la situation financière de la ville et dessine les contours du budget qui sera voté le 12 avril.

A cette occasion, les élus de l'opposition ont dénoncé une dette qui s'est aggravée de plus de 3 millions d'euros entre 2014 et 2018, pour atteindre 22,1 millions d’euros aujourd'hui..


Un constat accueilli par une critique virulente du conseiller municipal Harold Huwart pour qui le ratio de la dette par habitant ne veut rien dire… .

On comprend mieux pourquoi, lorsque l'on examine le dernier rapport de la Chambre Régionale des Comptes concernant Nogent-le-Rotrou :


« À partir de 2012, l’encours de dette atteint près de 20 M€, soit 1 701 € par habitant contre 972 € pour les communes de population comparable, et les charges financières annuelles sont de l’ordre de 1 M€ (soit 91 € par habitant contre 39 € pour la moyenne nationale). »


Rapport de la Chambre Régionale des Comptes : Cliquez-ici

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« Plus on investit, plus on désendette la ville... » ! selon le Conseiller municipal.


Voilà une formule passe partout qui ne trompera personne !


Beaucoup des projets qui sont présentés aujourd'hui par la majorité ont à l'évidence des visées électoralistes, mais ne sont pas en mesure de générer directement de nouvelles recettes.

A titre d'exemple, le nouveau musée du château pourrait peut-être trouver à terme son équilibre financier, mais comment imaginer que le parc Daupeley génère la moindre nouvelle recette ?

Au contraire, l’entretien de plus de 10 000 m2 d’espaces verts supplémentaires augmentera d'autant nos dépenses de fonctionnement.


Cette dérive budgétaire se traduit par une augmentation permanente des impôts . Ils sont aujourd'hui largement au-dessus de la moyenne des villes comparables et contribuent à la baisse régulière de la population et à la fuite des commerces.


Au final, ce sont les Nogentais qui paient le prix fort




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